Abstract
Résumé L'auteur s'interroge sur la formation du prix des esclaves dans le commerce intérieur de l'Afrique de l'Ouest précoloniale. L'ampleur du trafic des esclaves, le caractère permanent et régulier des transactions, permettent de supposer qu'une loi régit la formation des prix dans ce domaine. Ces prix sont fonction, d'un côté du coût de la production des esclaves, d'autre part de la «rente servile», liée à la «productivité» supérieure du travail servile par rapport aux autres formes de travail exploité. Une tentative de vérification est présentée à travers l'analyse de l'évolution du prix des esclaves sur le marché de Salaga au XIXe siècle.

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