Physical dependence on nitrous oxide in mice: Resemblance to alcohol but not to opiate withdrawal

Abstract
Mice of two strains, Crl:CD-l(lCR)Br and C57BL6, were exposed to nitrous oxide at concentrations of 50,65 and 80 per cent for 34 or 68 hours. Cessation of nitrous oxide resulted in characteristic convulsions similar to those seen in alcohol withdrawal in all mice. These peaked in severity within 2–3 minutes after removal from nitrous oxide and declined over 6 hours. The severity and duration of these convulsions were related to the nitrous oxide concentration and duration of exposure. Naloxone or naltrexone produced no significant increase in severity of convulsions. The narcotic antagonists did not precipitate acute weight loss or characteristic jumping behaviour seen in animals dependent on opiates. These results demonstrate that chronic exposure to nitrous oxide results in development of physical dependence which resembles alcohol and not opiate dependence. Analgesia and physical dependence produced by nitrous oxide appear to be mediated through separate mechanisms. On a exposé deux souches de souris, Crl:CD-l(lCR)Bret C57B16, à des concentrations de 50, 65 et 80 pour cent de protoxyde d’azote pendant 34 ou 68 heures. L’arrêt du protoxyde d’azote a provoqué des convulsions caractéristiques identiques à celles qu-on observe lors du retrait de l’alcool chez la souris. Ces convulsions ont atteint leur paroxysme en deux ou trois minutes après Parrêt du protoxyde et ont régressé dans les six heures suivantes. La gravité et la durée des crises étaient proportionnelles à la concentration du protoxyde d’azote ainsi qu’à la duree d’exposition. Le naloxone ou le naltrexone n’ont pas augmenté l’intensité des convulsions. Les antagonistes narcotiques n’ont pas provoqué de perte aigue de poids ni cette modification du comportement qui consiste chez l’animal physico-dépendant des opiacés à sauter. Ces résultats montrent que l’exposition chronique au protoxyde d’azote cause I’apparition d’une physico-dépendance qui s’apparente a celle de l’alcool et non à celle des opiacés. L’analgésie et la physico-dépendanqe produites par le protoxyde d’azote semblent etre produites par des mécanismes différents.