The Changing Position of Swahili in East Africa
- 1 October 1956
- journal article
- Published by Cambridge University Press (CUP) in Africa
- Vol. 26 (4) , 343-353
- https://doi.org/10.2307/1156672
Abstract
The initial spread of Swahili from the coastal areas of Kenya and Tanganyika during the last century must, in large measure, be attributed to the Swahili traders, who, with their often unsavoury reputations and their caravans, took the language as far as the Congo. Where these traders settled in any numbers, as at Tabora, Mwanza, Ujiji, Usumbura, Lake Nyasa, and, to a smaller extent, at Mumias, small Islamic islands of coastal-Swahili-speakers have persisted: some flourishing like Usumbura, others, like Mumias, declining. In general, however, the language became more emasculated the farther it extended from the coast, so that in North Uganda and parts of the Eastern Congo it is essentially a highly simplified means of communication for individuals of widely differing groups; pruned of all refinements, its link with the coast is a tenuous one. LE CHANGEMENT DANS LA POPULARITÉ DU SWAHILI DANS L'AFRIQUE ORIENTALE La diffusion de la langue swahili dans les territoires de l'Afrique Orientale au cours du dixneuvième siècle, était due à la présence des marchands swahili qui voyageaient vers le Kenya, le Tanganyika, l'Ouganda et, également, vers le Congo Belge. Certains de ces marchands ont formé des communautés établies, et parmi celles-ci la langue a subsisté dans sa forme côtière. Mais généralement, la langue a été modifiée et simplifiée au fur et à mesure de sa diffusion vers l'intérieur. Les administrateurs allemands, et ensuite les britanniques, ont encouragé le swahili comme lingua franca et un moyen d'instruction, et il a été largement employé comme tel. Il y avait, pourtant, une certaine opposition de la part des Baganda et d'autres tribus ayant des sentiments fortement nationalistes, tandis que certaines missions chrétiennes se sont opposées à l'usage d'une langue employée par les musulmans. Par conséquent, la popularité du swahili a diminué, d'abord dans l'Ouganda, et ensuite dans le Kenya; dans le Tanganyika et le Zanzibar sa position est restée sans changement. Les principales raisons de son impopularité sont: son insuffisance comme moyen d'exprimer des idées modernes; le désir universel de la part des Africains d'apprendre l'anglais, surtout dans le but d'avancement social, économique et politique; les préventions de diverses langue vernaculaires, plus particulièrement parmi les tribus où un fort sentiment national existe. D'ailleurs, ainsi que l'auteur le fait remarquer, le swahili est vraiment utile en tant que lingua franca, surtout dans les villes et dans les régions où aucun vernaculaire n'est dominant. En effet, il a été proposé que le swahili pourrait être employé comme la langue nationale de Tanganyika. Dans le Tanga et à Makerere on s'efforce à éliminer des déformations et à favoriser l'étude et la propagation d'une forme standardisée de la langue. L'auteur est d'avis qu'il serait possible de faire davantage dans ce sens, et que la poésie classique swahili devrait,...Keywords
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