Abstract
Une étude a été faite pour déterminer l'utilité de certains algorithmes de superposition automatique d'images radar et optiques. Les essais ont été effectués en utilisant un ensemble de données aériennes, notamment une scène de référence optique (bandes simulées TM 1, 2, 3 et 4) et 3 scènes multidates ROS CVV, saisies au-dessus d'une zone agricole de l'Ouest canadien. Parmi les algorithmes étudiées on retrouve ceux qui se sont révélés utiles pour la superposition d'images multidates LANDSAT, notamment ceux utilisés pour ressortir et coïncider des segments d'images de gradients en employant la corrélation normalisée comme mesure du degré de coïncidence. Pour réduire les effets du bruit de mouchetage, les données ROS ont subi un filtrage adaptif. Il en est ressorti que la saisie automatique de points d'amers permet une superposition d'un degré de précision presque aussi élevé que celui de la saisie manuelle (i.e. des erreurs moyennes de 2,8 et 2,3 ont été observées dans le cas de la saisie automatique et de la saisie manuelle, respectivement). Le bruit attribuable à l'établissement de la superposition a été évalué à 1,7 pixels. La précision d'un point d'amers par procédé automatique est une fonction de la corrélation maximum observée. L'application d'un seuil de corrélation de 0,65 s'est traduite par l'élimination des erreurs de correspondance, tout en permettant un taux de réussite acceptable (63% à 79%).

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