Abstract
La présente communication traite des différences observées dans les usages américain et anglais en matière de diagnostic psychiatrique, pour souligner les rapports entre les facteurs socio-culturels et l'absence actuelle, tant de critères diagnostiques objectifs que d'une méthode de classification universellement adoptée. En Angleterre, on pose rarement le diagnostic de schizophrénie s'il n'y a pas de symptômes majeurs tels que le trouble de la pensée, des illusions primaires, et le sentiment de passivité ou d'un dérangement volitionnel. Le dédoublement, les hallucinations et la catatonie, bien que n'étant pas considérés comme pathognomoniques, ont passé pour avoir une certaine signification (3). On n'a pas considéré que les illusions secondaires et les hallucinations auditives suffisaient à elles seules pour établir le diagnostic. On n'a même pas songé à poser ce diagnostic simplement à cause d'un affect émoussé ou inapproprié, d'un retrait de la société, d'attitudes négatives ou d'un défaut général d'ad...

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