Abstract
La méthode désormais classique de classification des ménages selon la complexité de leur structure a provoqué ces dernières années une série de recherches et de débats chez les historiens et les anthropologues. La synthèse que propose Jean-Louis Flandrin dans son récent ouvrage prouve que la direction de recherche ouverte par l'école de Cambridge s'est révélée féconde. Il semble bien établi après les recherches de Jean-Claude Peyronnet et de Nicole Lemaître sur le Limousin, celles d'Alain Collomp en Provence, celles encore inédites d'Antoinette Chamoux sur un village pyrénéen, qu'il faille opposer la France septentrionale où les ménages nucléaires seraient majoritaires, à la France méridionale où, au contraire, les ménages à structure complexe domineraient.

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