La détermination de la direction d'arrivée et de la polarisation des atmosphériques siffleurs - Deuxième partie : Les résultats
- 1 January 1960
- journal article
- Published by EDP Sciences in Journal de Physique et le Radium
- Vol. 21 (7) , 587-599
- https://doi.org/10.1051/jphysrad:01960002107058700
Abstract
Dans un article précédent on a décrit l'appareillage utilisé pour déterminer les directions d'arrivée des atmosphériques siffleurs et leur polarisation. L'interprétation, assez délicate, des diagrammes observés sur les oscillographes de mesure fait l'objet du présent article. Une représentation simple des directions d'arrivée est proposée et les règles à observer pour obtenir des diagrammes de phase lisibles sont exposées. L'étude de la polarisation montre que, moyennant certaines hypothèses simplificatrices, les conditions moyennes le long de la trajectoire d'un siffleur peuvent être représentées par un seul paramètre τ qui, avec l'angle entre la direction d'arrivée et le champ magnétique, détermine la polarisation dans le plan d'onde. La polarisation observée dépend alors de la direction d'arrivée et se déduit de la précédente par une projection cylindrique. Des diagrammes de polarisation constituent la seule façon commode de remonter de la polarisation observée à celle dans le front d'onde et au paramètre τ. L'exploitation du matériel représente une somme d'efforts considérables pour un pourcentage de succès, faible. On a pu cependant mettre en évidence que la direction d'arrivée varie au cours d'un même siffleur en faisant un angle toujours assez faible, compris entre 5 et 25°, avec la direction du champ magnétique. Il n'a pas été mesuré d'angles inférieurs à 5°. Enfin, la direction d'arrivée tourne autour du champ terrestre. La polarisation observée dépend à la fois de la direction d'arrivée et des conditions rencontrées le long de la trajectoire. Les résultats sont compatibles avec les directions d'arrivée déterminées mais conduisent à des densités électroniques plus faibles que ne l'avait prévu Storey. Il ne semble pas dans ces conditions que l'approximation utilisée par Storey pour déduire les propriétés des siffleurs à partir de la théorie quasi-longitudinale de Booker soit suffisante. Un calcul plus complet rendrait peut-être compte de l'absence de directions de propagation très voisines de celle du champ terrestre. Enfin, l'observation de suites brèves de quelques forts siffleurs présentant à l'intérieur d'une suite donnée les mêmes caractéristiques de polarisation et de déphasages conduit à supposer l'apparition subite et très localisée dans la très haute atmosphère de centres ionisés dont la durée de vie est faible, de l'ordre de quelques minutesKeywords
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- Stanford-Seattle whistler observationsJournal of Geophysical Research, 1956
- CXXVI. A note on musical atmospheric disturbancesJournal of Computers in Education, 1925