Health Risks and Opportunities for Harm Reduction Among Injection-drug-using Clients of Saskatoon’s Needle Exchange Program

Abstract
Information about injection drug users’ lifestyles is necessary to develop effective harm reduction strategies. One way to gather this information is through needle exchange programs. In 1998, a convenience sample of 100 clients of Saskatoon’s needle exchange service was interviewed about their injection and sexual practices. Ritalin and morphine were the most commonly injected drugs. Over half the participants (53%) reported having shared needles, usually with friends, relatives, and partners. Slightly more (62%) had shared injection equipment. Most participants had multiple sexual partners, especially the women, half of whom were sex trade workers. Condom use was higher with casual partners than with regular partners. While awareness about HIV transmission was high, most participants considered their risk of infection to be below average. These findings are discussed in light of the insights they provide regarding both health risks and opportunities for harm reduction in the study population. La cueillette de renseignements sur les habitudes des consommateurs et consommatrices de drogue par injection est essentielle afin de développer des stratégies efficaces de réduction des préjudices. Une façon d’y arriver est par le biais de programmes d’échange de seringues. En 1998, le service d’échange de seringues de Saskatoon a été soumis à un processus d’évaluation. Les 100 clients et clientes ayant fait l’objet d’un échantillonage ont répondu à des questions reliées à leurs pratiques sexuelles et d’injection. Les drogues injectées les plus répandues étaient le ritalin et la morphine. Plus de la moitié des répondants et des répondantes (53 %) ont signalé avoir employé des aiguilles que des amis, parents et partenaires ont utilisées tour à tour; cette proportion augmentait légèrement (62 %) pour ce qui est du partage du matériel d’injection. La plupart des répondants et des répondantes, spécialement les femmes dont la moitié était impliquées dans le trafic sexuel, avaient plus d’un partenaire sexuel. L’utilisation du condom était plus fréquente dans le cas des partenaires occasionnels que dans celui des partenaires réguliers. Bien que conscients et conscientes du risque posé par l’infection au VIH, la plupart des répondants et répondantes ont jugé que leur risque d’infection se situait sous la moyenne. Ces conclusions sont élaborées selon les pistes de reflection qu’elles fournissent quant aux risques posés à la santé et aux occasions de réduction des préjudices au sein de la population à l’étude.