Abstract
Nous avons effectué alternativement sur un même échantillon de cuivre, des irradiations par des électrons de 1,5 MeV à—175 °C et des trempes en atmosphère d'hydrogène. Après chaque irradiation ou trempe, des recuits étaient faits en vue de comparer les mobilités des défauts ponctuels qui recuisent au voisinage de la température ordinaire. Les déterminations d'énergie d'activation ne permettent pas de conclure à une différence. Les recuits isochrones montrent qu'il existe toujours un décalage qui peut atteindre 30 °C entre les températures moyennes des recuits dans le cuivre irradié (étape III) et trempé, le métal irradié recuisant à plus basse température