Abstract
La constitution Richards a posé la base de tout le processus de décolonisation du Nigeria, voire même, de toute l'Afrique britannique. Pour la première fois, le pays entier était soumis à une même constitution et des assemblées régionales étaient établies. Le pays s'acheminait vers un statut fédéral et tout indiquait clairement que la décolonisation était amorcée. Toutefois, la façon dont elle fut imposée fit en sorte que les politiciens nationalistes refusèrent de s'y rallier. L'auteur examine ici les modes d'implantation différents que préconisèrent, à l'époque, le « Colonial Office » à Londres, d'une part, et le gouverneur Sir Arthur Richards, d'autre part. Il soutient, de fait, que la philosophie réactionnaire de Richards fut en opposition constante avec les idées mises de l'avant par le « Colonial Office ». Il démontre, de plus, que la résistance offerte par Richards a effectivement détruit les chances qu'avait la Grande Bretagne d'organiser et de diriger le mouvement nationaliste, voire même, que ce faisant, il a suscité l'apparition des partis nationalistes au Nigeria.

This publication has 0 references indexed in Scilit: