Abstract
Pour expliquer la forte variation thermique de la limite élastique des métaux c. c. à basse température, on suppose (1) qu'au cours de la microdéformation, les dislocations se dissocient de façon sessile, lorsqu'elles atteignent la position vis, et (2) qu'une recombinaison partielle activée thermiquement leur rend leur mobilité, et permet leur multiplication, à la limite élastique. Deux types de plans de dissociation, donc de glissement, sont envisagés, (110) et (112). Le modèle permet de rendre compte à la fois des variations thermiques de la limite élastique, de son énergie et de son volume d'activation, observés à basse température et à vitesse de déformation constante. Le seul paramètre ajusté pour expliquer les expériences est l'énergie des défauts d'empilement introduits sur (110) ou (112). Typiquement, des énergies de µB/100 sont nécessaires pour décrire l'ensemble des mesures. Elles correspondent à des dissociations de quelques distances interatomiques

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