Abstract
La loi de répartition des gerbes d'Auger permet de nombreux calculs, mais elle n'est qu'approchée. On examine ici du point de vue expérimental les facteurs physiques qui font varier l'exposant de cette loi et qui sont : la densité, la disposition géométrique dont l'effet est trop souvent négligé, et enfin l'altitude. A ce sujet, la décroissance rapide des gerbes denses dans l'atmosphère est en contradiction avec le « durcissement » lent des gerbes prévu par la théorie des cascades et permet de supposer qu'aux hautes énergies, la dégradation de l'énergie met en jeu d'autres mécanismes que le rayonnement de freinage et la matérialisation. D'autres phénomènes peuvent se répéter en cascades. Les cascades, quel que soit leur mécanisme, possèdent certaines propriétés générales : par exemple le spectre d'énergie sous des conditions très générales est conservatif