Abstract
Le facteur de Lamb-Mössbauer, f, d'aérosols de SnO2 de tailles moyennes 5, 20, 30, 35 et 65 nm a été comparé à celui à 295 K, f 0, de cet oxyde en très gros grains. Sans compression on trouve pour f/f0 les valeurs respectives : < 0,01, ≤ 0,01, 0,022, 0,025 et 0,32. f/f0 augmente avec la compression, et pour les différents comprimés f77/f295 = 1,35 au lieu de 1,15 pour l'étalon. Par contre des SnO2 très divisés, purs ou contenant de l'antimoine, préparés par voie humide, donnent à 295 K f/f0 = 1 environ. La diminution de f avec la taille des particules d'aérosols ne peut pas être attribuée aux vibrations superficielles, ni à celles du réseau, et ni au recul ni au mouvement brownien d'un grain considéré comme isolé. Elle est attribuée aux forces de liaison interparticulaires, en particulier au nombre et à l'aire des surfaces de contact