Abstract
En région Île-de-France, l'activité professionnelle des mères ayant de jeunes enfants à charge varie au sein de l'espace: en prenant l'exemple des femmes vivant avec un conjoint « cadre » ou « ouvrier », on observe que, quel que soit le nombre d'enfants, le taux d'activité des mères dans le centre est toujours supérieur à celui des mères résidant en périphérie. La diminution est particulièrement sensible pour les mères ayant trois enfants ou plus. Le nombre d'enfants est une variable moins discriminante de l'activité des femmes de « cadres » vivant à Paris que de celle de leurs homologues vivant en périphérie. En effet, grâce à leurs caractéristiques spatiales, le centre de la région et sa proche banlieue représentent des espaces plus adaptés à l'insertion professionnelle des mères que la banlieue extérieure ou la périphérie. Les choix restreints dans le domaine du logement et de sa localisation de même que les contraintes spatio-temporelles ont sans doute renforcé la détermination des femmes à refuser une troisième naissance.

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