Laboratory selection of greenhouse whitefly for resistance to malathion

Abstract
A strain of the greenhouse whitefly (Trialeurodes vaporariorum Westwood (Homoptera: Aleyrodidae)) with a history of insecticide exposure was selected with malathion sufficient to cause 80–90% mortality. After 13 generations, malathion resistance had increased 55‐fold, and a slight (1.7 ×) increase in resmethrin resistance was noted. There was no cross‐resistance to dichlorvos, methomyl or permethrin.DEF (S,S,S‐tributyl phosphorotrithioate) synergized malathion (18.6 ×) and resmethrin (3.4 ×). This suggested involvement of esterases in resistance of whiteflies to insecticides.Throughout selection, the resistant strain showed a high proportion of females. Virgin females of both resistant and parent strains produced males only.RÉSUMÉ: Sélection au laboratoire d'aleurodes des serres résistants au malathionLa lutte chimique contre Trialeurodes vaporarium Westwood est possible mais difficile (Kraemer, 1966; Watve et al., 1976) par suite de l'augmentation de la résistance (Wardlow et al., 1972, 1975, 1976). Une population ayant subi des traitements à différent insecticides pendant les précédentes années a été choisie. 13 générations successives ont été exposées aux doses de malathion nécessaires pour provoquer une mortalité de 80 à 90%. La sensibilité de chaque génération a été testée sur des adultes de 3–4 jours, placés sur feuilles de Phaseolus vulgaris. La DL50 a été calculée par la méthode de Finney (1971).En 13 générations, la sélection a accru la LC50 au malathion de 55 fois. La résistance à la resméthrine a augmenté de 1,7 fois; mais il n'y a pas eu apparition de résistance au dichlorvos, au méthomyl ou à la perméthrine.DEF (S,S,S,‐tributyl phosphorotrithioate) augmente la toxicité du malathion de 18,6 fois et celle de la resméthrine de 3,4 fois. Ceci impliquerait les estérases dans la résistance des aleurodes au malathion.Pendant la sélection, le taux sexuel de la lignée résistante est favorable aux femelles. La parthénogenèse, la rapidité du cycle, la polyphagie et la mobilité accélèrent le processus de résistance aux insecticides chez les aleurodes.