Abstract
Le rendement de conversion de l'énergie solaire en énergie électrique par les cellules solaires mésoscopiques à colorant a progressé continuellement au cours de ces dernières années, atteignant actuellement plus de 11% en plein soleil. Une question importante qui se pose au niveau des applications pratiques concerne la stabilité de ces nouvelles piles photovoltaïques lors de leur exposition pendant des longues périodes à la lumière ou la chaleur. En effectuant un choix judicieux des composantes de la cellule, à savoir du colorant, de l'électrolyte et du scellement, nous avons réalisé des cellules dont la performance est étonnamment stable, satisfaisant les conditions requises pour fonctionner pendant 20 ans dans des conditions naturelles. Nous présentons ici un modèle cinétique permettant de comprendre ce phénomène et analysons le rôle des additifs et de l'auto-assemblage du colorant, qui contribuent largement à stabiliser l'interface des couches nanocristalllines. Pour citer cet article : M. Grätzel, C. R. Chimie 9 (2006) .