La standardisation indirecte améliorée et son application à la divortialité en Suède (1971-1989)
- 1 November 1991
- journal article
- Published by JSTOR in Population
- Vol. 46 (6) , 1551
- https://doi.org/10.2307/1533524
Abstract
Les risques de divorce en Suède sont généralement considérés comme élevés et croissants. On analyse dans cet article les tendances et les caractéristiques de la divortialité en Suède dans les années 1970 et 1980 et on en fait ressortir les différences par nombre d'enfants déjà nés, par âge au mariage et par rang du mariage. On retrouve ainsi des résultats classiques: les risques de divorce sont plus élevés pour ceux qui ont moins d'enfants, pour les remariés et pour ceux qui se sont mariés jeunes. Le maintien d'un sur-risque chez les gens mariés jeunes à mesure qu'ils avancent en âge suggère l'effet durable d'une sélection négative par le mariage précoce. En revanche, le sur-risque des femmes sans enfant, comparées aux femmes qui en ont un, disparaît après dix ans de mariage comme si les couples restés sans enfant s'accoutumaient à l'idée de leur infécondité et ne se différenciaient plus des mères d'un enfant unique, même si la norme familiale reste réellement sur deux enfants. L'analyse recourt systématiquement à une forme améliorée de standardisation indirecte et démontre une fois encore l'utilité de combiner les techniques classiques d'analyse démographique et les notions de théorie statistique moderne. /// Sweden is commonly regarded as a country of high and increasing divorce risks. In this report, we analyze trends and patterns of divorce risks in Sweden in the 1970s and 1980s, and display differential developments by parity and by age at marriage and order of marriage. Standard patterns are verified, such as a general decrease in divorce risk with increasing parity and elevated risks for the remarried and for those who marry young. A permanent super-risk for the latter group as the marriage matures is interpreted as a lasting effect of negative selection into marriage at young ages. On the other hand, the super-risks of divorce at parity 0 over that at parity 1 disappears after a marital duration of some ten years, which suggests that couples who remain childless finally adopt or adjust to the idea of not having children and cease to see divorce as a solution any more than couples with a single child, even though the two-child norm is very strong in Sweden. The analysis is carried out by a systematic use of an improved form of indirect standardization, and it demonstrates once more the usefulness of combining classical demographic techniques of analysis with the notions of modern statistical theory. /// Los riesgos de divorcio, en Suecia, son generalmente considerados como elevados y en aumento. En éste artículo se analiza las tendencias y las características de la divorcialidad en Suecia en los años 1970 y 1980, y se hace remarcar las diferencias por número de hijos yá nacidos, por la edad al matrimonio y por rango de matrimonio. Se encuentra también, resultados clásicos: los riesgos de divorcio son más altos para aquellos que tienen menos hijos, para los nuevamente casados y para aquellos que se casaron jóvenes. El mantenimiento de un sobreriezgo en las personas casadas jóvenes a medida que éstas aumentan en edad, sugiere el efecto durable de una selección negativa por el matrimonio precoz. Contrariamente, el sobreriezgo de las mujeres sin hijos, comparadas a las mujeres que tienen solamente uno, desaparece después de diez años de matrimonio como si las parejas, sin hijos, se acostumbraran a la idea de su infecundidad y no se diferencian más de las madres de hijo único, mismo si la norma familiar se mantiene en dos hijos. El análisis, recurre sistematicamente a una forma mejorada de la estandarización indirecta y demuestra una vez más, la utilidad de combinar las técnicas clásicas del análisis demográfico y las nociones de la teoria estadística moderna.Keywords
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