Abstract
A l'aide d'un sondage effectué à Calgary, l'auteur étudie comment deux modèles de nationalisme permettent de décrire et d'expliquer les croyances politiques du grant public. Le premier modèle, fondé sur la notion d'ethnocentrisme, n'est que faiblement corroboré par les données et fait apparaître les importantes faiblesses de ce concept. Le second modèle, qui prend sa source dans l'interprétation historique du nationalisme, s'avère utile dans la description de diverses associations de sentiments politiques, parmi lesquelles deux sont examinées plus en profondeur, la première regroupant l'aliénation à l'égard de l'Ouest, l'antipathie vis-à-vis du Canada français et une certaine acceptation des activités américaines au Canada, et la seconde regroupant les sentiments inverses. Dans les deux cas, l'association semble trouver son attache idéologique dans le niveau d'éducation et de partisanerie politique.

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