Abstract
In this paper we shall be concerned with the Yoruba systems of terminology towards kin and affinal relations, as exemplified in the community of Oshogbo. Our main interest will be the extent of the correspondence between the kinship system and the nomenclature and we shall attempt to show that while terminology and behaviour are never incompatible, in certain situations the correspondences are more detailed and precise than in others. LA TERMINOLOGIE DE PARENTÉ ET DE MARIAGE CHEZ LES YORUBA La structure du lignage donne la base du système de parenté Yoruba. La lignée paternelle (idile) comprend toutes les personnes, mâles et femelles, qui descendent d'un agnat connu. Elle est très fractionnée; les fractions issues du même aïeul s'appellent isoko, celles issues de la même aïeule, même si elles sont à l'intérieur des premières, s'appellent origun. Le clan est composé d'un nombre de lignages postulant à la base une parenté agnate fondamentale. Un individu a aussi des liens importants avec des personnes apparentées par les femmes, surtout avec les membres de la lignée paternelle de sa mère. Le terme ibaton s'emploie pour exprimer tout lien de parenté entre parents parallèles, c'est-à-dire des personnes entre lesquelles il existe un lien généalogique quelconque. Mais les agnats aussi se distinguent par le simple terme réciproque, ebi, qui n'est pas restreint au lignage mais peut aussi s'appliquer aux membres du clan. Ainsi, en fait, ibaton a tendance à s'employer pour les personnes apparentées par une femme. Il est possible d'indiquer la position généalogique précise d'un parent, par rapport à ego, en utilisant une série de termes plus spécifiques, mais ceux-ci sont rarement employés. Dans la famille domestique (ile temi), d'où dérive en grande partie la terminologie de parenté Yoruba, on distingue le père (baba) de la mère (iya): par ailleurs la différence de sexe n'est importante que dans les générations ascendantes. Les frères-et-sœurs se divisent en aînés (egbon) et en cadets (aburo), et on distingue les vrais des demi frères et sœurs; les enfants qui ont une parenté utérine s'appellent iyekan. Les termes employés pour les parents du même lignage séparés par plus d'une génération sont les mêmes qu'à l'intérieur de la famille domestique ou en dérivent. Ces règles s'appliquent aussi aux collatéraux, c'est-à-dire qu'on ne fait pas de distinction entre les parentés agnates et celles reconnues comme issues d'une femme. Le terme omo comprend toute la descendance cognatique des deux sexes, qu'elle soit issue d'un homme ou d'une femme. Dans le groupe frères-et-sœurs du père, l'ordre de naissance détermine l'attribution de l'autorité et les droits de succession; c'est l'aîné mâle survivant qui agit au nom du groupe. Un frère du père peut, donc, se trouver désigné comme frère aîné ou cadet du père car son âge constitue un facteur important dans les relations sociales....

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