Abstract
Trois modèles écologiques sont présentés pour justifier l'hypothèse de travail suivante : il y a une continuité dans les processus écologiques qui animent l'adaptation et le comportement des plantes, des animaux et de l'homme. L'écologie humaine peut se baser sur l'écologie biologique pour intégrer les facteurs et phénomènes géographiques, économiques et psycho-sociaux. Un recours à des prémisses écologiques sert à marquer, entre autres, la distance qui sépare l'écologie de l'économique. La « boule-de-flèches » agrandit quelque peu le modèle triangulaire de Vécosystème proposé par les biologistes. La classification écologique des espaces excède également le cadre de l'« utilisation du sol » adopté par les géographes. Finalement, le patron de partage des ressources (« gâteau de l'environnement ») emprunte aux psychologues un schéma de stratégie des réponses humaines aux conditions du milieu. Quatre cartes concrétisent cette méthodologie en contrastant le milieu sauvage ou rural et le milieu urbain.

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