Abstract
Dans la distribution de la fortune, la jouissance des privilèges ou l'exercice du pouvoir, de larges contrastes caractérisaient les sociétés italiennes du Moyen Age et de la Renaissance. A un seul égard, pourtant, ainsi que les moralistes de l'époque ne cessaient de le rappeler, tous les hommes étaient égaux : tous vieillissaient. Selon les termes de Bernardin de Sienne, ils avançaient tous ensemble vers cet état de vieillesse que tous souhaitaient atteindre et qu'ils déploraient tous quand il fondait sur eux. Alberto Tenenti a montré comment l'art, à la fin du Moyen Age surtout, exprime une conscience aiguë de l'écoulement du temps et de l'approche inexorable de la mort. Les écrivains du Moyen Age ou de la Renaissance nous ont transmis en grand nombre leurs commentaires ou leurs conseils sur l'expérience du vieillissement et sur les âges de la vie que les hommes doivent traverser.

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