Male and female brown trout (Salmo trutta) were given granulated diets between March and September at daily rates of 0,4, 0,8, 1,5 and 3 p. 100 of the body weight. Another group (group 5) was fed ad libitum on a more diversified and qualitatively different diet containing meat and brewer's yeast. Absolute female fertility was significantly (P < 0,01) influenced by the diet, and the best fed females produced the largest number of eggs. In the group fed the least (0,4 p. 100), the weight of the produced eggs (126 g) was higher than body weight gain (38 g) so that part of the body reserves had been moved to the gonads. Egg size was also significantly affected by the treatment, but those effects in group 5 could result from quantitative and qualitative differences in the diet. In all cases, fertility, this is survival rate at hatching, was high (98 p. 100) and did not appear to be affected by the diet. Sperm fertilizing ability, as well as hatching rate and progeny vitelline resorption, were unmodified by the diet.Des truites fario (Salmo trutta fario) mâles et femelles ont été soumises entre mars et septembre à des régimes alimentaires à base de granulés, à des taux quotidiens de 0,4, 0,8, 1,5 et 3 % du poids corporel. Un autre groupe (n° 5) a reçu une nourriture plus diversifiée et qualitativement différente à base de granulés, viande et levure de bière, et distribuée ad libitum. La fécondité absolue des femelles a été significativement (P < 0,01) influencée par le régime alimentaire et les femelles les mieux nourries ont produit le plus grand nombre d'ovules. Dans le groupe recevant le taux le plus faible (0,4 %) le poids des ovules produits (126 g) a été supérieur au gain de poids corporel (38 g) de sorte qu'une partie des réserves corporelles a été transférée dans les gonades. La taille des ovules a aussi été significativement affectée par le traitement, mais dans le groupe n°5, les effets peuvent résulter des différences, à la fois quantitative et qualitative du régime alimentaire. Dans tous les cas, la fertilité, c'est-à-dire, le taux de survie à l'éclosion est élevée (98 %) et n'a pas montré de différence significative selon le régime alimentaire. Le pouvoir fécondant du sperme n'est pas modifié par le régime alimentaire de même que le taux d'éclosion et de résorption vitelline de la descendance