Abstract
Les récentes analyses néo-marxistes suggèrent que la réforme métropolitaine traditionnelle—soit la consolidation territoriale de l'autorité locale—peut être vue comme line réponse capitaliste aux contradictions du développement urbain dans les sociétés capitalistes avancées. Cette interprétation s'accompagne de nombreuses difficultés qui sont considérées dans cet article. La réforme métropolitaine peut être seulement comprise historiquement comme un aspect du développement de l'Etat positif. L'idées de la bourgeoisie a été que les gouvernements locaux devraient être fondés sur les communautés crées par les forces économiques. La consolidation territoriale résulte de cela et elle a été avancée par les réformateurs libéraux et socialistes aussi bien que par les hommes d'affaires capitalistes. Tout ceci s'explique aux termes des compris implicites dans la tendance vers la social-démocratie. Bien que l'analyse néo-marxiste suggère qu'une telle tendance soit inévitable, l'éxperience américaine met sérieusement en question cette supposition. Au moins en ce qui concerne le gouvernement local, les fonctions décisives de légitimation et d'accumulation peuvent être accomplies par nombre d'autorités publiques concurrentes. C'est la leçon implicite de la théorie du « public choice ». Sicette théorie est correcte, il se peut que l'apothéose de l'état capitaliste ne soit pas un régime centralisé voué à la planification mais un gouvernement « poly-centré », modelé sur les principes de l'entreprise concurrentielle. Les implications pour l'analyse marxiste de l'Etat capitaliste en sont profondes. Cet article permet seulement de discuter des problèmes qui doivent être résolus mais il suggère aussi l'importance d'abandonner les hypothèses centralistes qui font partie de la plupart des analyses marxistes.

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