Abstract
The LP/J mouse is the only available genetic model for otosclerosis. The otosclerosis-like condition of the LP/J mouse resembles the human condition in several ways, although there are differences in the two species in the most common locus of the displasic otic lesions. The mouse model would be more useful if its auditory dysfunction and genetic inheritance could also be compared with the human disease. Matings of the otosclerosis-like LP/J and the normal CBA/J inbred mice were used to generate Fl and backcross generations. The Fl showed neither functional (electrocochleographic) nor anatomical abnormalities, indicating a recessive nature of the mouse genetic disease. This is in contrast to some reports of dominance (with incomplete penetrance) of otosclerosis in humans. No evidence of X-chromosome-linked genetic influence was found in the mouse, in agreement with the human condition. These interpretations were confirmed in tests of the backcross of the Fl to the CBA/J parental genotype (BC). The anatomical and functional abnormalities were present in some of the backcrosses of the Fl to the LP/J parental genotype (BL). A comparison of bone-conducted and air-conducted electrocochleographic responses provided evidence for both conductive and sensorineural losses in the LP/J and BL mice. La souris LP/J est le seul modèle génétique disponible pour l'otosclérose. Les manifestations otosclérotiques de la souris LP/J ressemblent à l'affection de l'espèce humaine sur plusieurs points, bien qu'il y ait des différences entre les deux espèces dans la localisation la plus fréquente des lésions otiques dysplasiques. Le modèle chez la souris serait encore plus utile si son dysfonctionnement auditif et son héritage génétique pouvaient ětre comparés à la pathologie humaine. Des accouplements de souris LP/J affectées de »pseudootosclerose« et de souris normales élevées en consanguinité (souris CBA/J) ont été effectués pour obtenir la souche Fl et des générations rétrocroisées. La souris Fl n'a montré aucune anomalie, ni fonctionnelle (electrocochléographique), ni anatomique, ce qui indique la nature récessive de la maladie génétique de la souris. Cela fait contraste avec la dominance présumée (accompagnée de pénétrance incomplète) de l'otosclérosechez les ětres humains. Aucune preuve d'influence génétique liée au chromosome X n'a été trouvée chez la souris, en accord avec l'affection humaine. Ces interprétations ont été confirmées par des tests de rétrocroisement (BC) de la souris Fl avec le génotype parental CBA/J. Les anomalies anatomiques et fonctionnelles étaient présentes dans certains des rétrocroisements (BL) de la souris Fl avec le génotype parental LP/J. Une comparaison des réponses électrocochléographiques en stimulation osseuse et aérienne démontre à la fois des atteintes de conduction et neurosensorielles chez les souris LP/J et BL.