Evaluation of cost minimization strategies of anaesthetic drugs in a tertiary care hospital

Abstract
A survey was undertaken to compare anaesthetic drug expenditures over a three-year period, to evaluate the impact of strategies offered to curtain continuously rising drug costs. Suggestions to control rising expenditures were based primarily on education of staff and residents regarding drug costs, emphasizing rational use of the more expensive drugs, and minimizing drug wastage. To assess the impact of these measures, a review of annual hospital budgets, global pharmacy expenditures, and anaesthetic drug expenditures was conducted for the period 1991 to 1993. Both absolute and proportional costs of anaesthetic drugs were compared, by year, according to six major classes: opioid analgesics (OA), muscle relaxants (MR), inhalational anaesthetic drugs (INH), intravenous anaesthetic drugs (IV), local anaesthetic drugs (LA) and a category labelled other drugs (OTH). In addition, the utilization patterns and unit price changes were compared for each drug for the periods 1991–92, and 1992–93. Total hospital drug costs increased from $7.1 M to $8.5M over the three years. During the same period, the cost of anaesthetic drugs decreased from $379K to $361K, despite an augmentation in annual case load from 12,507 to 13,076 surgical procedures. For the entire survey period, the mean cumulative anaesthetic drug cost was 4.6% of the pharmacy budget, or 0.24% of the hospital budget. Analysis by drug class revealed a $51K decrease in expenditures on OA, due to decreased utilization of fentanyl and alfentanil, and a decrease in the price of fentanyl. The increased expenditure on INH drugs was primarily due to an increase in acquisition costs. The introduction of the new iv anaesthetic drugs ($34K increase) had minimal effect on overall drug expenditures. We conclude that the implementation of simple measures such as the education of anaesthesia personnel regarding drug costs, and decreasing drug wastage, can be an effective means of controlling drug expenditures, at a time when new drugs and techniques are being introduced. The pharmacoeconomic benefits of such efforts must consider overall cost-effectiveness, including the duration and quality of recovery. Cette enquête vise à comparer les sommes dépensées pour les drogues utilisées en anesthésie sur une période de trois ans et à évaluer l’impact des stratégies arrêtées pour réduire le coût sans cesse croissant de ces drogues. Les mesurées suggérées pour contrôler les dépenses ont été surtout fondées sur l’éducation des patrons et des résidents en matière de coûts, en insistant sur l’utilisation rationnelle des drogues les plus chères et l’élimination du gaspillage. Pour évaluer l’impact de ces mesures, on a revu les budgets annuels de l’hôpital, les dépenses globales de la pharmacie et les sommes accordées aux anesthésiques pour la période de 1991 à 1993. Les coûts absolus et proportionnels des drogues ont été comparés, par année, en six grandes classes: les morphiniques, les relaxants musculaires, les anesthésiques volatib, les agents intraveineux, les anesthésiques locaux et les autres drogues. De plus, les coutumes d’utilisation et les changements unitaires de prix ont été comparés pour chaque produit pour les périodes 1991–92 et 1992–93. Le coût total des produits pharmaceutiques est passé de 7,1 millions à 8,5 millions de dollars pendant ces trois années. Pendant cette même période, en anesthésie, le coût des drogues a diminué de 379,000$ à 361,000$, malgré l’augmentation du nombre d’interventions qui est passé de 12,507 à 13,076. Pour toutes la période de l’étude, le coût cumulatif moyen des anesthésiques a représenté 4,6% du budget de la pharmacie, ou 0,24% du budget de l’hôpital. L’analyse par classe a révélé une baisse de 51,000$ des dépenses en morphiniques, causée par une diminution de l’utilisation de l’alfentanil et du fentanyl ainsi qu’à une baisse du prix du fentanyl. L’augmentation de la dépense en anesthésiques volatib a été surtout due à une augmentation du prix d’achat. L’introduction des nouveaux anesthésiques iv (augmentation de 34,000$) a eu un effet minime sur les dépenses. Nous concluons que l’implantation de mesures simples comme l’éducation du personnel sur le coût des drogues et la diminution du gaspillage peuvent être efficaces pour contrôler les dépenses de pharmacie au moment où de nouveaux agents et techniques sont introduits. Le bénéfice pharmaco-économique doit considérer l’efficacité en face des coûts, la durée et la qualité du réveil incluses.