Méthodes de l'Histoire sociale : les Archives notariales et la Mécanographie

Abstract
Scientifiquement Parlant, il n'est d'histoire sociale que quantitative. Sur ce point, l'accord est quasi unanime. Mais il faut trouver, puis exploiter des documents qui, susceptibles d'être comptés, soient néanmoins assez complexes pour rendre compte de la variété des structures et des situations professionnelles ou familiales, des fortunes, ainsi que des genres de vie et de la psychologie particulière des groupes. Car tout se tient. Les statistiques et dénombrements que nous a légués le passé, à la fois indispensables et insuffisants, ne répondent qu'imparfaitement à nos exigences. Beaucoup ont été détruits. Ceux qui subsistent, fiscaux ou démographiques, le plus souvent, décrivent — à l'exclusion des autres — certains aspects de l'histoire sociale ; ils laissent donc dans l'ombre des questions essentielles et finalement ne permettent pas de dégager des liaisons de cause à effet ou pour le moins des antécédences.

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