Effect of Aminophylline and Enprofylline on the Protective Efficacy of Common Antiepileptic Drugs Against Electroconvulsions in Mice

Abstract
Summary: The anticonvulsant potency of phenobarbital (PB) (120 min before the test), phenytoin (PHT) (120 min), carbamazepine (CBZ) (60 min), valproate (VPA) (30 min), and acetazolamide (60 min) alone or in combination with either aminophylline (50 mg/kg, 30 min) or enprofylline (46.2 mg/kg, 30 min) was measured against maximal electroshock‐induced convulsions in mice. All drugs were administered intraperitoneally (i.p.), and the protective efficacy of each drug was expressed as ED50 in milligrams per kilogram. Aminophylline decreased anticonvulsant activity of PB, PHT, CBZ, and VPA, increasing the respective ED50 values from 16 to 28 mg/kg, 7.4 to 14 mg/kg, 18 to 26 mg/kg, and 260 to 335 mg/kg. On the contrary, enprofylline in the equimolar dose did not exert such effect. Furthermore, neither aminophylline nor enprofylline affected anticonvulsant action of acetazolamide. The present data favor enprofylline as a preferable drug for treatment of obstructive lung diseases in epilepsy patients. However, accurate pharmacokinetic data in mice and men for both xanthines are necessary if one attempts to compare their cerebral and pulmonary actions.RÉSUMÉ: L'effet anticonvulsivant du phénobarbital (PB) (120 minutes avant l'épreuve), de la phénytoïne (PHT) (120 min), de la barbamazépine (CBZ) (60 min), du valproate (VPA) (30 min) et de l'acétazolamide (60 min) donnés seuls ou associés à soit l'aminophylline (50 mg/kg; 30 min), soit à l'enprofylline (46.2 mg/kg; 30 min) a étéétudiée vis‐à‐vis des convulsions induites par électrochoc maximal chez la souris. Tous les produits ont été injectés i.p. et l'effet protecteur de chaque médicament a été exprimé comme ED50 en mg/kg. L'aminophylline a diminué l'activite anticonvulsivante du PB, de la PHT, de la CBZ et du VPA, en augmentant leur ED50 respectivement de 16 à 28 mg/kg, de 7.4 à 14 mg/kg, de 18 à 26 mg/kg et de 260 à 335 mg/kg. En revanche, l'enprofylline, à dose équimolaire, n'a pas fait preuve de tels effets. Ni l'aminophylline, ni l'enprofylline n'ont modifié l'action anticonvulsivante de l'acétazolamide. Ces résultats suggèrent que l'emprofylline doit être préférée dans le traitement des bronchopneumopathies obstructives chez les épileptiques. Cependant, il serait souhaitable de disposer de données pharmacodynamiques précises pour ces deux xanthines, chez la souris comme chez I'homme, si l'on veut essayer de comparer leurs effets pulmonaires et cérébraux.