L'activité féminine à l'épreuve de l'allocation parentale d'éducation
- 1 January 1996
- journal article
- Published by PERSEE Program in Recherches et Prévisions
- Vol. 46 (1) , 1-8
- https://doi.org/10.3406/caf.1996.1753
Abstract
L'allocation parentale d'éducation (APE) a un double visage. Etendue par la loi sur la famille de juillet 1994 pour permettre aux ménages de deux enfants d'en bénéficier, elle est inscrite dans les comptes sociaux au titre des prestations familiales. Mais il faut la considérer aussi comme une mesure active de politique d'emploi. La preuve en est que, depuis sa mise en place, le taux d'activité des mères ayant eu récemment un deuxième enfanta diminué de manière spectaculaire. De plus, nombreuses sont celles qui se sont retirées du marché du travail et ont demandé l'APE pour échapper à des situations précaires marquées en particulier par le chômage. Ainsi, l'APE agit sur le marché du travail, mais parallèlement la mauvaise situation de l'emploi a un impact sur la prestation en incitant nombre de femmes en activité précaire à la demander, ce qui vient augmenter les dépenses en prestations et déséquilibrer les comptes sociaux.Keywords
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- Non-recours et quasi non-recours à des prestations sans condition de ressourcesRecherches et Prévisions, 1996