EFFECTS OF LOW RATES OF PREDATION ON SELECTED LIFE-HISTORY CHARACTERISTICS OF PODISUS MACULIVENTRIS (SAY) (HETEROPTERA: PENTATOMIDAE)

Abstract
Reproductive and survival patterns of the heteropteran predator Podisus maculiventris (Say) (Heteroptera: Pentatomidae) were measured under low prey inputs. A single prey, mealworm larva (Tenebrio molitor L.), of one of two sizes (120 or 30 mg), was given to predators for a 24-h period every 1, 2, 4, 8, or 16 days. Additional treatments included: predators provided prey in excess of attack rates; predators given no food; and predators given green bean slices only. Results showed that predators provided with prey survived regardless of feeding interval. When given large prey, predators showed reproductive patterns that were not clearly reflective of feeding interval; only predators fed at 8- and 16-day intervals showed reduced fecundity. When given small prey, the reproductive patterns of predators clearly reflected the feeding intervals. Predators that were fed less frequently laid fewer eggs, less often, and later in life. La capacité reproductrice et les patrons de survie du prédateur Podisus maculiventris (Say) (Heteroptera : Pentatomidae) ont été évalués sous des conditions de faible prédation. Les prédateurs se sont vus donner une seule proie (une larve de Tenebrio molitor L. de 30 ou 120 mg) pendant une période de 24 h à tous les 1, 2, 4, 8 ou 16 jours. Dans d’autres traitements, les prédateurs se sont vus offrir un excès de proies ou seulement des tranches de haricot vert ou aucune nourriture. Les prédateurs nourris de proies ont tous survécu, quelque soit l’intervalle entre les repas. Lorsque les prédateurs ont été nourris de grosses proies, leurs patrons de reproduction n’ont pas reflété clairement l’intervalle entre les repas; seulement les prédateurs nourris à des intervalles de 8 et 16 jours ont subi une baisse de fécondité. Chez des prédateurs nourris de petites proies, les patrons de reproduction ont bien réflété l’intervalle entre les repas; les prédateurs qui ont été nourris moins fréquemment ont pondu moins d’oeufs, moins souvent et plus tard dans leur vie.