Abstract
In a paper written at the end of 1946 (but not published until 1950), I discussed incidentally the types and frequency of marriages with kin among the Tswana tribes of the Bechuanaland Protectorate. I showed there that such marriages are more usual among nobles (descendants of chiefs) than commoners, and also that the two classes differ in the kinds of relative they mostly marry. Since then I have recorded several other genealogies of both nobles and commoners. This new material provides the opportunity for a more detailed analysis than was previously given of rates and types of kin marriage among the Tswana, and in particular for a discussion of the changes that have taken place during the past few generations. LE MARIAGE ENTRE PROCHES PARENTS PARMI LES TSWANA Cette communication examine certaines caractéristiques du mariage entre proches parents parmi les tribus tswana du protectorat de Betchouanaland. Elle est basée sur des matériaux généalogiques recueillis dans neuf tribus différentes. Les données indiquent qu'une distinction très nette existe entre les nobles et le peuple; parmi les nobles (descendants de chefs) 42 pour cent de 691 hommes se sont mariés avec des femmes qui leur étaient apparentées par descendance d'un arrière-grand-parent commun, ou plus étroitement encore; tandis que parmi le peuple, de tels mariages n'ont été contractés que par 22 pour cent de 917 hommes. Il paraît qu'il existe une corrélation étroite entre la polygynie et les taux de mariages avec des parents. En général, plus un homme avait de femmes, plus il était probable qu'elles comprenaient des parentes; le taux le plus réduit de mariages entre parents, tant pour les nobles que pour le peuple, se trouve parmi des hommes n'ayant qu'une seule femme; le taux le plus fort se trouve parmi les hommes ayant cinq femmes ou davantage. En outre, même si la première épouse d'un homme ne lui était pas apparentée, il pourrait ultérieurement se marier avec une parente. Une autre indication de cette corrélation réside dans le fait qu'il y avait beaucoup plus de polygynistes parmi les nobles que parmi le peuple. Les généalogies s'étendent sur quatre générations et les données indiquent que dans chaque génération successive moins d'hommes, en proportion, que dans la génération précédente, se marient avec des parentes proches. La diminution du taux était plus accusée en ce qui concerne les mariages avec ‘les parentes de premier degré’ (des femmes apparentées à leurs maris par descendance d'un grand-parent commun, ou plus étroitement). On exprime l'avis que cela provient, inter alia, du fait que la polygynie est devenue progressivement moins habituelle, et que, par conséquent, dans chaque génération successive un homme aurait moins de cousines germaines avec lesquelles il pourrait se marier. Les généalogies montrent que parmi les nobles, et également parmi le peuple, il y avait des mariages avec des cousines germaines de...

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