The influence of sex steroids in commercial fish meals and fish diets on plasma concentration of estrogens and vitellogenin in cultured Siberian sturgeonAcipenser baeri

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Abstract
Sex steroid levels were determined in various commercial fish meals and complete diets. The results obtained demonstrate that estrone (E1), 17 β-estradiol (E2) and androgens (A) (testosterone and 11-ketotestosterone), are present in diets in high quantities (up to 935±350 ng/100 g for E2, 615±190 ng/100 g for E1 and 1100±120 ng/100 g for A) and with considerable variation both between different diets, and between different batches of the same diet. These high levels of sex steroids are thought to influence the sex steroid plasmatic levels and plasma vitellogenin content in fish. Plasma sex steroid assays in the Siberian sturgeon Acipenser baeri show that plasmatic 17 β-estradiol levels are never significantly different between males and females at various stages of oogenesis and spermatogenesis, except in 6 year old females in stage IV, which corresponds to the maximum incorporation of vitellogenin. In males the plasma 17 β-estradiol levels are exceptionally high and induce vitellogenin synthesis, as demonstrated by various chemical and immunological techniques. Les taux de stéroïdes sexuels ont été déterminés dans diverses farines de poisson et aliments complets utilisés en pisciculture. Les résultats obtenus montrent que ces farines et aliments contiennent de l'œstrone (E1), du 17 β-œstradiol (E2) et des androgènes (A) (testostérone et 11-céto-testostérone) en quantités importantes (jusqu'à 935±350 ng/100 g pour E2, 615±190 pour E1 et 1100±120 pour A) et variables, d'une farine ou d'un aliment à l'autre, et pour une même farine ou pour un même aliment, d'un lot à l'autre. Ces quantités importantes de stéroïdes sexuels apportées par l'alimentation pourraient avoir une influence sur les taux circulants de stéroïdes et de vitellogénine chez les poissons. En effet, des dosages de stéroïdes sexuels plasmatiques réalisés sur des esturgeons sibériens Acipenser baeri à divers stades du développement des gonades montrent que les taux de 17 β-œstradiol ne sont jamais significativement différents entre mâles et femelles sauf chez les animaux de 6 ans, lorsque les femelles sont au stade IV de l'ovogenèse c'est-à-dire lorsque l'incorporation de vitellogénine est maximale. Chez les mâles ces taux exceptionnellement élevés de 17 β-œstradiol provoquent la synthèse hépatique de vitellogénine, détectée dans leur plasma par diverses techniques chimiques et immunologiques.

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