Abstract
Depuis plus de dix ans M. Michel Phlipponneau s'est affirmé comme l'un des plus qualifiés et des plus ardents zélateurs de la géographie appliquée. Cela lui a attiré plus d'une rebuffade, plus d'une déconvenue. Il y a répondu de la meilleure manière : par le succès. Ses études bretonnes se multipliant, des organismes officiels, para-officiels et privés se sont adressés à lui et à ses élèves rennais pour entreprendre des enquêtes, certes géographiques, mais conduisant à des conclusions pratiques. Sans doute Phlipponneau n'a-t-il été ni le premier, ni le seul géographe français à prôner un modernisme géographique que notre Eglise n'a pas toujours goûté, mais bien peu y ont apporté autant de combativité. Tant de foi, peut-être aussi trop de sensibilité aux critiques et aux méfiances, l'ont amené à publier chez Armand Colin une sorte de manifeste de la géographie appliquée, mais un manifeste qui tournerait parfois moins heureusement à la Catilinade.

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