Abstract
L'espérance de vie à la naissance est souvent employée comme index de la prospérité relative de différentes populatoins. Mais dans ce cadre les écarts entre la longévité féminine/masculine sont anormaux. Les femmes ont été et sont encore moins privilégiées que les hommes, pourtant elles vivent plus longtemps. Cette situation a fait croître l'idée que les femmes ont d'immenses avantages biologiques sur les hommes. Mais des données historiques peuvent être utilisées pour démontrer que dans la tranche d'âge de 3 à 55 ans des entrecroisements très prononcés de déces ont eu lieu quant aux taux de mortalité féminine/masculine aux âges spécifiques. Pour justifier cette variabilité historique il faut les remplacer par d'autres plus complexes, qui examinent comment des types de comportement influencés par la culture et propres au sexe, exposés à différents milieux de maladie, se traduisent biologiquement par des taux de mortalité propres à l'age. Lorsqu'on rend justice à la complexité biologique et culturelle, on peut expliquer comment des niveaux inférieurs de bien-être relatif peuvent produire des taux de mortalité inférieurs pour des populations désavantagées dans certains climats de maladie.