Abstract
L'état mathématique actuel de la seconde quantification n'est pas satisfaisant. On y introduit des opérateurs d'annihilation η et d'émission η +, sans se préoccuper de définir les individus mathématiques sur lesquels ils opèrent. Les opérateurs de Fock pour l'oscillateur harmonique [1] ou les opérateurs ∂/∂n [2], impropres d'ailleurs à opérer des fonctions de nombres entiers, ne peuvent être considérés comme des constructions des η (ou des η+), mais comme des exemples prouvant que les règles de commutation imposées aux η et aux η+ ne sont pas contradictoires. Le fait qu'il existe un autre formalisme (que nous appelons formalisme configuratif) pour traiter les systèmes de particules, pose une question de cohérence et une question d'extension relative pour ce formalisme et la seconde quantification [3]. ' Le fait que les problèmes de répartitions aléatoires d'un ensemble d'objets sont classiques en calcul des probabilités sous le nom de problèmes du second ordre incite aussi à comparer leur traitement classique avec celui que leur applique la seconde quantification. Le but de ce Mémoire est d'examiner ces diverses questions dans le cas des bosons

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