Isoflurane compared with nitrous oxide anaesthesia for intraoperative monitoring of somatosensory-evoked potentials

Abstract
Intraoperative monitoring of somatosensoryevoked potentials is a routine procedure. To determine the depressant effect of nitrous oxide relative to isoflurane, the authors recorded the scalp, cervical and brachial plexusevoked responses to stimulation of the median nerve under different anaesthetic conditions. Eight subjects, age 35 ± 6 (SD) yr, weight 68 ± 12 kg, were studied. Following recording of awake control responses, anaesthesia was induced with thiopentone 5 mg· kg− 1 and fentanyl 3 μg· kg− 1 and was followed by succinylcholine 1 mg· kg− 1. During normocapnia and normothermia, and with a maintenance infusion of fentanyl 3 μg · kg− 1· hr− 1, evoked potential recording was repeated under three different anaesthetic conditions; 0.6 MAC nitrous oxide, 0.6 MAC nitrous oxide ± 0.6 MAC isoflurane, and 0.6 MAC isoflurane. Among the anaesthetic conditions, the combination of nitrous oxide-isoflurane had the most depressant effect on the cortical amplitude (67 ± 4% reduction, P < 0.05). Nitrous oxide decreased the cortical amplitude more than an equipotent dose of isoflurane (60 ± 4% vs 48 ± 7%, P < 0.05). The latency was unchanged by nitrous oxide, but increased slightly by isoflurane and isofluranenitrous oxide anaesthesia (1.0 and 0.9 msec respectively, P < 0.05). We conclude that somatosensory-evoked potential monitoring is feasible both during nitrous oxide anaesthesia and isoflurane anaesthesia, but the cortical amplitude is better preserved during 0.6 MAC of isoflurane alone relative to 0.6 MAC of nitrous oxide alone. The depressant effect is maximal during nitrous oxideisoflurane anaesthesia but less than the predicted additive effect. Le monitorage des potentiels évoqués somato-sensoriels est une technique utilisée couramment. Pour comparer les effets dépresseurs du protoxyde d’azote à ceux de l’isoflurane, les auteurs ont enregistré sur le scalp et les plexus cervical et brachial, les réponses évoquées à la stimulation du nerf médian sous différentes méthodes d’anesthésie. Il ont étudié huit sujets, âgés de 35 ± 6 (SD) ans, pesant 68 ± 12 kg. Après l’enregistrement des réponses vigiles (contrôle), l’anesthésie a été induite avec du thiopentone 5 mg· kg− 1 et du fentanyl 3 μg· kg− 1 suivi de succinylcholine 1 mg· kg− 1. Sous normocapnie et normothermie avec une perfusion d’entretien de fentanyl 3 μg· kg− 1· hr− 1, ils ont répété l’enregistrement des potentiels évoqués pendant trois méthodes d’anesthésie: protoxyde d’azote 0,6 MAC, protoxyde d’azote 0,6 MAC + isoflurane 0,6 MAC, et isoflurane 0,6 MAC. Parmi ces méthodes, le protoxyde d’azote-isoflurane a l’effet dépresseur le plus marqué sur l’amplitude corticale (baisse de 67 ± 4%, P < 0,05). Le protoxyde l’azote diminue l’amplitude corticale d’une façon plus importante qu’une concentration équipolente d’isoflurane (60 ± 4% vs 48 ± 7%, P < 0,05). Sous protoxyde d’azote, la période de latence demeure inchangée, mais augmente légèrement sous isoflurane et sous isoflurane-protoxyde d’azote (1,0 et 0,9 MAC respectivement, P < 0,05). Les auteurs concluent que le monitorage des potentiels somato-sensoriels évoqués est réalisable pendant l’anesthésie au protoxyde d’azote et à l’isoflurane, mais que l’amplitude est mieux préservée pendant 0,6 MAC d’isoflurane seul comparativement à 0,6 MAC de protoxyde d’azote. L’effet dépresseur est maximal pendant l’anesthésie au protoxyde-isoflurane mais il est moindre que la somme arithmétique des effets de chacune des substances.