Abstract
La méthode de l'atome neutre est généralisée au cas d'un métal simple décrit par un potentiel électronique [FORMULE] où VHFion est le potentiel (non local) Hartree-Fock d'un ion métallique et où V val est le potentiel valence-valence, dont la contribution d'échange est remplacée par l'approximation statistique de Gaspar-Kohn-Sham. La méthode est d'abord appliquée au calcul de la densité de valence de l'atome neutre indéformable et du facteur de forme correspondant n(q). Les n(g) obtenus pour Al et Be sont comparés à ceux déduits d'expérience de diffraction de rayon X. Un bon accord est obtenu pour Al avec les expériences récentes de Raccah et Heinrich. Pour Be, on obtient seulement un parallélisme significatif entre les variations des valeurs théoriques et de celles déduites des expériences de Brown, avec un écart systématique élevé. On a calculé également les énergies de liaison de Li, Be, Na, Mg et Al. L'énergie de corrélation valence-valence Zεcorr est estimée à l'aide de la formule de Nozières et Pines. Le potentiel ionique HF conduit alors à un meilleur accord avec l'expérience (écart relatif inférieur à 1 %) que le potentiel ionique GKS utilisé dans un travail antérieur. L'écart résiduel entre théorie et expérience (au plus 8 % de Zεcorr ) est attribué principalement au fait que l'énergie de corrélation coeur-valence a été entièrement négligée