Phylogénie des Primates. Confrontation des résultats obtenus par les diverses voies d'approche du problème
- 1 January 1977
- journal article
- research article
- Published by OpenEdition in Bulletins Et Mémoires de La Société D'anthropologie de Paris
- Vol. 4 (4) , 327-346
- https://doi.org/10.3406/bmsap.1977.1886
Abstract
PHYLOGENY OF THE PRIMATES : A CONFRONTATION OF RESULTS FROM DIFFERENT APPROACHES — The phylogeny of the Primates, at least down to superfamily level, can be definitely elucidated by a confrontation of results obtained by comparative anatomy, paleontology and biochemistry. Other disciplines (historical biogeography, ecology, etc.) bring forth additional evidence. The Plesiadapiformes (« Peneprimates ») are considered as the sister-group of all other Primates (« Euprimates »). Those divide at an early date into Strepsirhini and Haplorhini. In the former, the Adapidae, Lorisidae, Daubentoniidae, Cheirogaleidae, Indriidae, Megaladapidae successively split off from the lineage leading to the Lemuridae. The Haplorhini split into Tarsiiformes and Simiiformes by segregation N and S of the Tethys. The Simiiformes (= Anthropoidea) are not derived from the Eocene Omomyidae, but from an older stem common to both groups. They have differentiated in Africa, where they gave rise to two branches : Platyrrhini s.l. (African Parapithecoidea and neotropical Ceboidea) and Catarrhini s.s. The latter have enjoyed a first radiation in the Oligocène (Catarrhini from the Fayum) ; it is not until the Miocene that well characterized Cercopithecoidea and Hominoidea appear. The detailed phylogeny of the latter poses serious problems, which can be solved only by an interdisciplinary approach.Résumé. — La phylogénie des Primates, au moins jusqu'au niveau des superfamilles, se dégage nettement de la confrontation des résultats obtenus par l'anatomie comparée, la paléontologie et la biochimie. D'autres disciplines (biogéographie historique, écologie, etc.) apportent des arguments complémentaires. Les Plesiadapiformes (« Peneprimates ») sont considérés comme le groupe frère de l'ensemble des autres Primates (« Euprimates »). Ceux-ci se divisent précocement en Strepsirhini et Haplorhini. Dans les premiers, les Adapidae, Lorisidae, Daubentoniidae, Cheirogaleidae, Indriidae, Megaladapidae se détachent successivement de la lignée conduisant aux Lemuridae. Les Haplorhini se scindent en Tarsiiformes et Simiiformes par ségrégation au N et au S de la Tethys. Les Simiiformes (= Anthropoidea) ne dérivent pas des Omomyidae éocènes, mais d'une souche plus ancienne, commune aux deux groupes. Ils se sont différenciés en Afrique, où ils ont donné naissance à deux branches : Platyrrhini s.l. (Parapithecoidea africains et Ceboidea néotropicaux) et Catarrhini s.s. Ces derniers ont subi une première radiation à l'Oligocène (Catarrhini du Fayoum) ; ce n'est qu'à partir du Miocène qu'apparaissent les Cercopithecoidea et les Hominoidea bien caractérisés. La phylogénie de détail de ceux-ci pose de sérieux problèmes, qui ne pourront être résolus que par une approche interdisciplinaire.Hoffstetter Robert. Phylogénie des Primates. Confrontation des résultats obtenus par les diverses voies d'approche du problème. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XIII° Série. Tome 4 fascicule 4, 1977. pp. 327-346Keywords
This publication has 0 references indexed in Scilit: