Possibilités d'application des couches minces magnétiques à la détection des champs magnétiques faibles
- 1 January 1970
- journal article
- Published by EDP Sciences in Revue de Physique Appliquée
- Vol. 5 (1) , 145-149
- https://doi.org/10.1051/rphysap:0197000501014500
Abstract
Nous avons effectué une étude sur les possibilités d'application des couches minces ferromagnétiques comme élément sensible à la détection des champs magnétiques très faibles. Les couches minces ont été préparées par évaporation sous vide en présence d'un champ magnétique et possèdent donc une anisotropie induite uniaxiale dans leur plan dont l'axe est appelé axe de facile aimantation. Le principe d'application, déjà connu [2, 3], repose sur la base suivante : un champ magnétique sinusoïdal (100 kHz) d'amplitude grande devant le champ coercitif ou le champ d'anisotropie de la couche mince, excite l'aimantation de celle-ci le long de son axe facile ou de son axe difficile, la détection se fait par une bobine placée perpendiculairement au champ d'excitation. En présence d'un champ magnétique ambiant, la tension induite dans la bobine de détection indique la direction et la grandeur de la composante axiale de ce champ. Nous avons été limités par suite des fluctuations basse fréquence du signal détecté à la mesure de 5 × 10-6 Oe qui constitue actuellement le plus petit champ détectable par ce montage ; la bande passante était volontairement limitée à 5 Hz, mais le montage permettrait de mesurer des champs de haute fréquence jusqu'à 50 kHz. Nous décrirons le dispositif expérimental ainsi réalisé dont les avantages sont la faible consommation (450 mW) et le faible encombrement. Nous nous sommes attachés à diminuer au maximum la dérive et le bruit de l'électronique. Ainsi les fluctuations résiduelles qui limitent actuellement la mesure proviennent des couches utilisées. Parmi celles-ci, le rapport signal sur bruit optimum est obtenu pour les valeurs les plus faibles de la dispersion de l'axe facile et du champ d'anisotropie. Diverses structures magnétiques ont été étudiées, en particulier des films de FeNi polycristallins ou épitaxiaux, des films couplés. Les fluctuations observées peuvent avoir deux origines, soit une propriété générale des ferromagnétiques (fluctuation thermique, traînage), soit des effets particuliers aux structures en couches minces (inhomogénéités, basculement incohérent)Keywords
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