Abstract
Le coefficient de température du courant photoélectrique des métaux, est positif près du seuil photoélectrique, mais devient négatif pour la lumière bleue ou ultra-violette. L'explication en est possible en considérant un effet photoélectrique de surface avec un travail d'extraction dépendant linéairement de la température T (effet du second ordre). Cette hypothèse est utilisée couramment pour l'émission thermoionique. L'accord entre les courbes expérimentales et théoriques demande cependant en plus les hypothèses suivantes : 1) Le travail d'extraction dépend également de T2 (effet du troisième ordre) Φ = Φ0 + δ0 T + δ1 T2. Cela est confirmé par la proportionnalité du coefficient de température du travail d'extraction et du coefficient de dilatation thermique, qui introduit des termes du même ordre de grandeur que ceux trouvés par la confrontation précédente. 2) La formule de Fowler pour le courant photoélectrique près du seuil n'est qu'une première approximation d'une formule semblable à i = CT2[ϕ(x) — TΦ(x) + ...]qui doit être appliquée quand T et x deviennent assez grands