A double-blind comparison of butorphanol and meperidine in labour: maternal pain relief and effect on the newborn

Abstract
Butorphanol tartrate 1 mg and 2 mg were compared in 80 normal mothers at term in a doubleblind study with meperidine hydrochloride 40 mg and 80 mg for the relief of pain in labour. Butorphanol was found to be as effective as meperidine in relieving pain in labour. The foetal condition, as measured by ECG monitoring, Apgar scores, time to sustained respiration, umbilical venous H+ (pH) and Pco2, and a general nursery survey were comparable for meperidine and butorphanol. No psychomimetic phenomena were seen. Assays indicated that both butorphanol and meperidine crossed the placenta. The mean concentration of butorphanol in neonatal serum was 0.84 times maternal serum at 1.5 to 3.5 hours after intramuscular administration of a single or two successive doses of butorphanol 1 mg or 2 mg to the mother. The mean concentrations for meperidine in neonatal serum was 0.89 times maternal serum at 0.85 to 3.6 hours after intramuscular administration of meperidine 40 mg or 80 mg to the mother. Neither analgesic caused severe depression of the infant except for one meperidine-treated case. Les tartrate de butorphanol, à des doses de 1 et de 2 mg, a été comparé à la mépéridine (doses de 40 et de 80 mg) pour soulager les douleurs du travail dans un groupe de 80 parturientes en bonne santé, ceci dans le cadre ďune étude à double insu. Le butorphanol s’est avéré aussi efficace que la mépéridine pour soulager les douleurs du travail. Ľévaluation des bébés (monitoring de ľECG foetal, Apgar, début de la respiration régulière, pH et Pco2 du sang veineux du cordon et, enfin, évaluation générale en pouponnière) était comparable avec ľun et ľautre des agents. On n’a pas observé de phénomènes psycho-mimétiques. Les analyses ont objectivé le passage transplacentaire des deux produits. La concentration sérique du nouveau-né en butorphanol était de 0.84 par rapport à celle de la mère, une heure et demie à trois heures et demie après ľadministration à la mère ďune dose unique ou de deux doses successives de l à 2 mg, par voie intramusculaire. La concentration sérique retrouvée chez le nouveau-né, après administration de mépéridine, était de 0.89 par rapport à celle de la mère. Dans toute cette étude, nous n’avons observé une dépression respiratoire que chez un seul enfant (dont la mère avait reçu de la mépéridine).