Allégements de charges sociales, coût du travail et emploi dans les modèles d'équilibre : enjeux et débats

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Abstract
[fre] Allégements de charges sociales, coût du travail et emploi dans les modèles d'équilibre : enjeux et débats . La politique d'allégement des prélèvements qui pèsent ne se traduit pas uniquement par des choix de techni- sur le travail est trop souvent analysée à travers le ques de production plus favorables à l'emploi. Les ajus- prisme étroit de l'entreprise. La baisse du coût du travail tements de prix, de salaires et de taux d'intérêt, et leurs conséquences sur la structure de la demande de biens et l'offre de capital jouent un rôle tout aussi déterminant. . La prise en compte de l'ensemble de ces éléments, dans un cadre statique à deux facteurs de production et à prix flexibles, donne une vision plus riche des enchaînements de la relation entre le coût du travail et l'emploi. Notamment, les possibilités de substitution entre le capital et le travail apparaissent plus larges au niveau macroéconomique qu'au niveau microéconomique ; le financement par des prélèvements sur le capital peut annuler complètement les effets positifs sur l'emploi de l'allégement du coût du travail ; le mode de prélèvement des revenus du capital - au niveau des entreprises ou des . ménages - a des conséquences fortes sur l'emploi, généralement plus favorables dans le cas d'une imposition des ménages. . Au-delà de ces enseignements généraux, l'analyse théorique permet d'isoler les paramètres clés pour quantifier les effets sur l'emploi d'un allégement de la fiscalité du travail. Les résultats empiriques sont relativement robustes pour une décomposition des facteurs de production en deux groupes, capital et travail. En revanche, en dépit d'avancées récentes, les comportements sont moins bien connus dès lors que l'on décompose le facteur travail en plusieurs catégories. Il en découle une large incertitude dans l'estimation de l'effet d'allégements de charges ciblés sur certaines catégories de salariés. [eng] Lower Employer Contributions, Labour Costs and Employment in Equilibrium Models: Implications and Debates . Too often, the policy of lowering employer contributions is analysed strictly from the point of view of the firm. Yet the selection of production techniques more favourable to employment is not the sole effect of a lower cost of labour. Price, wage and interest rate adjustments and their repercussions on the goods demand structure and the supply of capital play an equally determining role. . A fuller picture of the links in the labour cost-employment relation can be gained from considering all these elements in a static framework comprising two production factors and flexible prices. In particular, the possibilities for capital-labour substitutions are found to be greater at macroeconomic level than at microeconomic level. Financing . through capital contributions can completely cancel out the positive effects of a lower labour cost on employment. Employment is greatly affected by whether contributions are deducted from firms or households. The effect is favourable when the contributions are deducted from households. In addition to these general findings, the theoretical analysis also pinpoints the key parameters for quantifying the effects of lighter labour taxation on employment. . The empirical results are relatively robust for a breakdown of production factors into two groups of capital and labour. Yet, despite recent advances, behaviour becomes harder to identify when the labour factor is broken down into several categories. Consequently, there is a great deal of uncertainty in the estimation of the effects of lower contributions targeted at certain employee categories. [ger] Senkung der Sozialbeitrage, Arbeitskosten und Beschaftigung in den Gleichgewichtsmodellen: Bedeutung und Diskussionen . Die Politik der Senkung der Sozialbeitrage, die die Arbeit belasten, wird allzu oft durch den engen Blickwinkel der Unternehmen analysiert. Die Senkung der Arbeitskosten . ist nicht nur im Zusammenhang mit den Produktionstechniken zu sehen, die zur Fôrderung der Beschaftigung gewàhlt werden. Genauso ausschlaggebend sind die Preis. Lohn- und Zinsanpassungen und ihre Auswirkungen auf die Struktur der Gùternachfrage sowie das Kapitalangebot. . Die Berûcksichtigung aller dieser Elemente in einem stati- schen Rahmen mit zwei Produktionsfaktoren und flexiblen Preisen gibt mehr AufschluB ûber die Verkettung der Beziehung zwischen Arbeitskosten und Beschaftigung. Insbesondere scheinen die Môglichkeiten der KapitalVAr- beitssubstitution auf makroôkonomischer Ebene grôBer als auf mikroôkonomischer Ebene zu sein. Denn die Fi- nanzierung durch Kapitalentnahmen kann die positiven Effekte der Senkung der Arbeitskosten auf die Beschâfti. Fur eine Zerlegung der Produktionsfaktoren in zwei Grup- pen, nâmlich Kapital und Arbeit, sind die empirischen Ergebnisse relativ stabil. Trotz der jûngsten Fortschritte erhâlt man dagegen weniger Aufschlûsse ùber die Verhal- tensweisen, wenn man den Faktor Arbeit in mehrere Kagung vollstândig zunichte machen bei den Unternehmen wie auch bei den Privathaushal- ten - hat einen groBen EinfluB auf die Beschaftigung, der im Falle einer Besteuerung der Privathaushalte positiv ist. Ùber dièse allgemeinen Erkenntnisse hinaus ermôglicht die theoretische Analyse eine Isolierung der Schlùsselpara- meter, um die Effekte einer Senkung der Arbeitsbesteue- rung auf die Beschaftigung quantifizieren zu kônnen. . tegorien zerlegt. Daraus ergibt sich eine...

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