Abstract
Female blowflies that had been fed either sucrose (S flies) or sucrose and yeast (SY flies) were tested individually for their responses to the odours from a range of concentrations of yeast. They showed a cyclical change in responsiveness. S flies were most responsive at 5 and 6 days old. SY flies were most responsive at 5, 6 and 8 days old. General levels of activity of the flies in the absence of specific odours did not show a cyclical change. The ages of greatest responsiveness corresponded with the days which would precede egg laying.RÉSUMÉ: Effets de l'âge et de l'alimentation sur les réponses de Phormia regina à l'odeur d'une source contenant des protéines.En actographe, un groupe de mouches répond par une augmentation de l'activité locomotrice à une nouvelle odeur (Bowdan, 1981). Dans ce travail, une telle réponse a été étudiée sur des mouches isolées par le contrôle électrophysiologique de l'activité musculaire des muscles coxaux de la patte mésothoracique. Les mouches isolées, alimentées soit sur du sucrose à 0,1M (mouches S), soit du sucrose à 0,1M et 10% de levure (mouches SY), ont été testées pour leurs réponses aux odeurs à une gamme de concentrations de solutions de levure (de 10−6 % à 30% p/v). Une réponse positive était fournie par un pic de l'activité musculaire dans les 10 sec suivant la présentation de 25 μl de la solution testée. Une telle activité indiquait que la mouche aurait déplacé sa patte si elle avait été libre. Le seuil médian de la réponse (la concentration de la solution de levure à laquelle 50% des mouches ont répondu) change nettement suivant l'alimentation antérieure et l'âge des mouches. Les mouches S répondent généralement mieux que les mouches SY et leurs réponses sont les plus importantes à 5 et 6 jours. Les réponses les plus importantes des mouches SY sont obtenues à 5, 6 et 8 jours (Fig. 1, A). L'activité générale des mouches en l'absence d'odeurs spécifiques, examinée en utilisant la technique du lQfunnel passagerQ de Barton/Browne & Evans (1960), n'a montré aucune relation similaire avec l'alimentation et l'âge (Fig. 1,B).l'âge de réponse optimale était en relation avec le jour qui précéderait la ponte. La présence ou l'état physique des oeufs ne pouvait cependant induire un tel accroissement de la réponse puisque: 1) les mouches privées de protéines (5) ne produisent pas d'oeufs mûrs, et 2) les mouches SY ne pondent pas d'oeufs en l'absence de mâles. Les femelles SY de 7 jours étudiées dans ces expériences avaient dans leurs oviductes autant d'oeufs que celles de 6 et 8 jours. Les changements cycliques dans les réponses olfactives sont probablement provoqués par des phénomènes hormonaux ou liés à la croissance; mais tous les cycles hormonaux ou de croissance qui ont été étudiés jusqu'ici s'arrêtent à l'âge de 3 jours chez les femelles privées de protéines (Pappas et Fraenkel, 1977, 1978). Une autre hormone, peut‐être ovarienne, produite d'une façon cyclique mais indépendante de l'alimentation protéique, doit être envisagée comme médiatrice de cette réponse cyclique à l'odeur.