Abstract
L'étude pedologique détaillée de la région de Lunel-Sommières (Hérault) a montré l'existence d'un cailloutis calcaire altéré par un paléosol rouge (ou fersiallitique) très lessive. Ce cailloutis est postmiocène et antérieur au cailloutis rhodanien considère comme villafranchien. Il aurait été déposé (au Villafranchien ?) par l'ancêtre du Vidourle, ayant déjà une alimentation en partie cévenole. Le paléosol couvre certains sommets et pentes : il représente le résidu de l'altération sur place d'une douzaine de mètres de cailloutis calcaire et pourrait dater du Quaternaire ancien. Il a pu subsister grâce à la forte pierrosité de son horizon supérieur et à l'absence d'arrière-pays et il montre l'importance de la roche mère comme facteur de pédogenèse et éventuellement de morphogenèse.

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