Epidemiological aspects of aminoglycoside resistance in France
- 1 January 1981
- journal article
- research article
- Published by Oxford University Press (OUP) in Journal of Antimicrobial Chemotherapy
- Vol. 8 (suppl A) , 71-82
- https://doi.org/10.1093/jac/8.suppl_a.71
Abstract
Gentamicin-resistant Enterobacteriaceae also resistant to kanamycin and tobramycin were first isolated at the Hôpital Claude Bernard in 1969, soon spreading among a number of species and to other hospitals. All plasmids from the early isolates belonged to incompatibility group 6-C mediating aminoglycoside adenylylation. This plasmid has a very wide host range, probably contributing to its epidemicity. In 1971 resistance to gentamicin alone was detected, associated with 7-M plasmids mediating AAC(3)-I. All these early isolates were resistant to many other antibiotics, and were mostly Klebsiella, Enterobacter and Serratia. They accounted for a large proportion of isolates in several hospitals, especially in urology and intensive-care units. In 1973 a third unclassifiable plasmid appeared mediating AAC(3) II, and this was followed by yet more different plasmids. Amikacin resistance was rare throughout and was associated with AAC(6′). After 1975, staphylococci were found producing APH(2′) and AAC(6′) and in some cases AAD(4′). These organisms and resistance mechanisms have continued to be detected in more recent years and recently Proteus mirabilis has been found resistant to gentamicin alone, or gentamicin and tobramycin. The most recent isolates of Pseudomonas, Acinetobacter and some Enterobacteriaceae are increasingly often resistant to tobramycin and amikacin. Many of these organisms have several different plasmids contributing to aminoglycoside resistance. Des entérobactéries résistantes à la gentamicine en m ême temps qu'à la kanamycine et la tobramycine ont été observées pour la première fois à l'hôpital Claude-Bernard en 1969, disséminées rapidement dans de nombreuses espèces et a d'autres hôpitaux. Tous les plasmides obtenus des premières souches de ce type adenylant les aminoglycosides appartenaient au groupe d'incompatibilité 6-C. Ce groupe plasmidique a une spécificité d'hôte trés étendue contribuant probablement a son épidémicité. En 1971, une résistance a la gentamicine seulement a été observée, portée par des plasmides du groupe 7-M acetylant les aminoglyco sides (AAC 3–I). Toutes ces souches étaient multirésistantes et se rencontraient principalement parmi les Klebsiella, Enterobacter, Serratia et Proteus reltgeri. Elles représentaient dans certains hôpitaux une proportion importante des souches isolées, en particulier dans les services d'urologie et de réanimation polyvalente. En 1973, un troisième type de résistance (AAC 3–II) a été observe sur un plasmide non classable à un moment où des plasmides variés codant pour les autres mécanismes étaient trés répandus. La résistance à l'amikacine est demeurée rare et peut être associée à des AAC 6′. Depuis 1975, on rencontre dans les hôpitaux des staphylocoques resistant aux aminosides par production d'APH 2′ associée à une AAC 6′, ou beaucoup plus rarement possédant une AAD (4′). On continue toujours à observer ce type de souches et de résistance, quelquefois par bouffées épidémiques localisées d'espèces jusqu'alors moins concernées (par exemple: Pr. mirabilis ). Les souches les plus récentes sont plus souvent résistantes à la tobramycine et l'amikacine, en particulier s'il s'agit de Pseudomonas et d'Acinetobacter. Différents mécanismes éventuellement plasmidiques peuvent contribuer à la résistance d'une même souche.Keywords
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