Abstract
La spectrographie des ondes les plus courtes de l'ultra-violet, celles qui forment le passage vers le domaine des rayons X, n'a été réalisée jusqu'ici, par enregistrement photographique, que par Millikan. L'auteur expose la théorie du réseau tangent, nouveau mode d'emploi qui accroît considérablement le pouvoir dispersif de cet instrument, et lui a permis d'obtenir la diffraction directe des rayons Rontgen et, par suite, une mesure absolue de leur longueur d'onde. Le spectrographe à vide pour l'ultraviolet, construit par l'auteur sur le même principe, est évacué au moyen d'une pompe moléculaire ; il comporte une source à étincelle condensée, deux fentes collimatrices et un support à vis calantes pour le réglage du réseau tangent. L'instrument utilise soit un réseau sur verre à 200 traits par millimètre et une plaque d'enregistrement photographique ordinaire sensibilisée par une couche d'huile fluorescente, soit un réseau de Rowland avec plaque Schumann. Il est établi que le verre a un pouvoir réflecteur plus élevé que le métal speculum pour toute longueur d'onde inférieure à 500 Å. Les éléments suivants : carbone, magnésium, aluminium, fer, cuivre. platine furent utilisés comme électrodes. Sur un même cliché, la totalité du spectre, de 6 000 à 140 Å, est enregistrée, ce qui est précieux pour l'étalonnage des raies nouvelles. Un spectre d'étincelle du cuivre, particulièrement étudié, est reproduit. Il est obtenu avec le réseau à 200 traits et une distance focale de 13 centimètres. Ce spectre est plus dispersé que ceux des auteurs américains pour les radiations inférieures à 200 Å. Enumération des raies extrêmes. Concordance avec les données de Millikan. Mise en évidence de raies nouvelles dans l'extrémité ultraviolette du spectre du cuivre

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