Abstract
Dans le cadre d'une mise au point consacrée à l'étude des fluctuations temporelles intervenant dans les photomultiplicateurs à grand gain de première dynode utilisés dans les conditions de photoélectron unique, on rappelle brièvement l'analyse théorique de la méthode de reconstitution d'une impulsion lumineuse et on passe en revue les résultats expérimentaux concernant la dispersion temporelle due à l'optique d'entrée. Cette étude a été prolongée en examinant l'influence des variations du temps de transit dans le multiplicateur sur les courbes de résolution en temps du détecteur : on montre que la largeur de celles-ci dépend du seuil du discriminateur qui définit l'instant d'apparition du signal anodique. Dans les conditions de faibles niveaux de déclenchement, on a mesuré une largeur à mi-hauteur de la fonction de réponse égale à 270 ps