La méthode des champs self-consistents, discutée dans un précédent mémoire (J. de Phys., t. 3 (1932), p 373) est corrigée d'une légère erreur et appliquée au problème des électrons dans un réseau métallique. Le calcul est mené jusqu'au bout avec l'hypothèse des électrons libres, et redonne une formule établie par F. Bloch (Zts. f. Phys., t. 57 (1929), p. 545), complétée par des termes de correction qui ne pourraient jouer un rôle que pour de très petits cristaux. Cette formule de Bloch est discutée, en particulier au point de vue des courbes d'hystérésis assez curieuses auxquelles elle conduit. L'approximation des électrons libres correspond à un problème physique très éloigné de la réalité : cela revient à supposer des électrons nageant dans un fluide homogène d'électricité positive ; il n'est donc pas étonnant qu'un modèle aussi grossier conduise à des résultats peu corrects. L'article se termine par quelques indications sur les modifications qu'apporterait à à la théorie précédente l'introduction systématique de la répartition réticulaire des charges positives