Abstract
La mécanique classique actuelle ne tire pas avantage de toutes les ressources mises à sa disposition par le principe de la relativité restreinte. L'auteur propose donc une nouvelle forme de mécanique qui se réduit à la précédente dans un cas particulier et dont le pouvoir de description semble plus étendu. L'hypothèse de base consiste à admettre que les équations fondamentales font intervenir non pas les xk, mais de nouvelles variables ξ, de caractère spinoriel, à partir desquelles on peut calculer les grandeurs d'univers. Autrement dit, le mouvement d'un point matériel est déterminé non pas dans l'espace-temps, mais dans certains espaces spinoriels sous-jacents, liés à l'Univers par l'intermédiaire de l'espace des vitesses. On écrit les équations du mouvement et leurs intégrales premières simples. Le point matériel ainsi défini possède un spin. Son mouvement ne suit pas en général la loi d'inertie; il est constitué par la superposition d'un déplacement à vitesse constante et d'un « tremblement de Schrödinger ». Ce dernier peut être absent et dans ce cas particulier le point se meut à vitesse constante comme en Mécanique classique. On étudie ensuite le mouvement d'une particule chargée dans un champ électromagnétique et l'on retrouve l'expression de la force de Lorentz ainsi que l'effet d'un moment électromagnétique sous la même forme qu'en électrodynamique classique

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