Eschscholtziées. Explication anatomique de la fleur
Open Access
- 1 January 1915
- journal article
- research article
- Published by Taylor & Francis in Bulletin de la Société Botanique de France
- Vol. 62 (3) , 298-342
- https://doi.org/10.1080/00378941.1915.10839744
Abstract
2° Le bourgeon axillaire qui donne naissance à la fleur, produit d'abord un long pédoncule à allure végétative sur lequel peuvent exister plusieurs feuilles bien développées et disposées en spirale, mais qui le plus souvent ne porte que deux feuilles opposées dans le plan gd (en croix avec le plan de la feuille axillante). La fleur est formée de six verticilles décussés, groupés par deux dans la corolle et l'androcée. La série des pièces florales continue celle des pièces pédonculaires; aussi, le plus souvent, les sépales se trouvent-ils dans le plan ap en croix avec les deux seules feuilles pédonculaires opposées dans le plan gd. 3° Les sépales, les pétales et les étamines des Eschscholtziées sont nettement papavéréens. L'androcée ne comprend que quatre sporophylles décussés, dont chacun est divisé tangentiellement en 3 à 5 lobes qui se surdivisent radialement (d à 4 fois). Le pistil ne renferme que deux carpelles qui, morphologiquement trilobés au niveau des stigmates, le sont anatomiquement sur une longueur beaucoup plus grande. Ce sont leurs lobes anatomiques latéraux qui, coalescents deux à deux, forment les placentas et leurs faisceaux marginaux qui, également concrescents, forment les faisceaux placentaires. Chez les Eschscholtzia, la concrescence se poursuit jusque dans le sommet des lobes morphologiques latéraux et produit les petits stigmates en croix avec les grands qui sont formés aux dépens des lobes médians. 4° Dans le genre Eschscholtzia, il y a tendance à la réduction de ceux des sporophylles et des pétales qui sont situés dans le plan ap et c'est là une disposition qui prépare l'organisation fumariée. 5° La collerette discoïde des Eschscholtzia n'est probablement qu'une dépendance du calice, une sorte de calicule. 6. La tribu des Eschscholtziées constitue parmi les Papavérées un terme de passage vers les Fumariées. Le genre Hunnemannia se rattache davantage aux premières, le genre Eschscholtzia tend au contraire vers les secondes. M. le Président fait une causerie sur des expériences de culture d'une Algue à l'obscurité. La dernière séance, réservée aux élections et qui devait avoir lieu le 24 décembre, a été supprimée.Keywords
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- Notes anatomiques sur l'ovaire de quelques Papavéracées (Suite et fin)Bulletin de la Société Botanique de France, 1911