Simultanéité et succession de stimuli hétérogènes

Abstract
Pour préciser les critères sous-jacents aux jugements de simultanéité, de succession et d'ordre, on a posé quatre questions différentes à quatre groupes différents de sujets. Les questions sont relatives à une lumière brève et à un click acoustique et demandent de juger : a) La simultanéité opposée à la non-simultanéité ; b) L'ordre d'apparition de la lumière et du son avec méthode de choix forcé ; c) L'ordre d'apparition de ces stimuli avec possibilité d'une réponse exprimant l'incertitude ; d) La similitude de deux successions (lumière-son, son-lumière). Pour les sujets naïfs, il faut 60 ms entre les deux stimuli pour qu'ils puissent juger que les deux sont successifs et non simultanés, ou bien pour qu'ils puissent reconnaître l'ordre des stimuli quand le son précède la lumière. Pour distinguer entre deux ordres physiques, les sujets ont besoin de seulement 50 ms. Il faut donc un intervalle plus grand entre les stimuli pour les sujets naïfs que pour les sujets entraînés pour réaliser ces discriminations. L'intervalle suffisant pour distinguer la succession de la simultanéité est au moins chez les sujets naïfs de même durée que celui qui permet des jugements d'ordre.

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